Vision Greenpeace
Espace dédié à la réflexion collective sur la vision de Greenpeace
Une agriculture et une alimentation locales, nourricières, humaines
La chute de la consommation de protéines animales a libéré beaucoup d’espaces dans les champs. Les monocultures de maïs ont été remplacées par des cultures de lentilles, de pois-chiche, de noyers ou encore par des prairies permanentes. Il y a des haies, des mares et des bosquets un peu partout et nous entendons tout un tas d’oiseaux et d’insectes. Depuis que la France et les autres pays européens ont enfin donné des moyens concrets à leur Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée, nous n’importons plus de soja. Il y a du monde dans les champs :les systèmes de cultures et d’élevage sont faibles en intrants mais intensifs en emplois. Ils respectent les besoins naturels des animaux. Cela a été rendu possible par un accord, en 2032, des pays membres de l’Union européenne qui ont révisé le fonctionnement de la Politique agricole commune suite à une mobilisation citoyenne de longue haleine. Nos systèmes n’ont pas besoin de pesticides ou d’engrais de synthèse ni d’OGM. Nos sols sont vivants. Nos océans aussi, grâce à une pêche artisanale qui respecte le rythme de reproduction des poissons.
Les supermarchés ont été reconvertis en coopératives citoyennes, sociales et solidaires. Tout le monde a accès à une alimentation saine, locale et de saison : une sécurité sociale alimentaire a été mise en place et le développement de projets locaux porteurs de sens, comme les Jardins de Cocagne, est devenu la priorité du ministère de l’Agriculture. Ces projets se sont développés particulièrement vite depuis que les Chambres d’agriculture ont été ouvertes à la société civile et sont devenues de véritables parlements de la nature et de la nourriture : cela a permis de recréer du dialogue entre agriculteur·rices, pêcheur·ses, consommateur·rices et associations. Les citoyen·nes s’impliquent fortement dans les champs, et des systèmes ont été mis en place pour soutenir les producteur·rices, lorsque c’est possible, en particulier lors des pics saisonniers où les besoins en main d’œuvre sont très élevés.
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